
Gaz, Biogaz, GNL
terminal méthanier le plus important d’Europe continentale
port de transbordement en valeur relative
tonnes de biomasse sont disponibles dans le dunkerquois
MWh de potentiel d’énergie produite par la biomasse sur le territoire

Dunkerque : point majeur d’import de gaz en France
Dunkerque est un point majeur d’import de gaz en France avec, d’une part, l’atterrage de l’un des plus grands gazoducs sous-marins du monde (Gassco) et, d’autre part, Dunkerque LNG, 2e terminal méthanier le plus important d’Europe (600 000 m3 de capacité de stockage de GNL à -162°c). Le réseau de canalisations de gaz y est donc très développé.

Le terminal méthanier Dunkerque LNG
- Ce terminal dispose d’une capacité annuelle de regazéification de 13 milliards de m3 par an, l’équivalent de 20 % de la consommation annuelle française et belge, ce qui en fait le 2ᵉ plus important d’Europe continentale.
- Le Gaz Naturel Liquéfié, ou GNL est une énergie alternative aux carburants plus polluants dans les secteurs du transport, tant maritime que routier, et de l’industrie, contribuant ainsi à la transition énergétique.
- Au-delà des activités liées au GNL, Dunkerque LNG souhaite s’inscrire durablement dans le développement du territoire ainsi que dans ses objectifs liés à la réduction des gaz à effet de serre. Pour développer de nouvelles activités d’import ou d’export de CO2, de l’ammoniac ou encore de gaz de synthèses, Dunkerque LNG capitalisera sur son savoir-faire, ses infrastructures ainsi que sur les synergies possibles liées à la gestion du froid minimisant ainsi l’empreinte carbone de la zone industrialo-portuaire.

La centrale DK6
Mise en service en 2005, DK6 est une centrale électrique thermique à cycle combiné de 790 MW située sur le site ArcelorMittal de Dunkerque. Elle est gérée par Engie et est alimentée, d’une part, par les gaz sidérurgiques d’ArcelorMittal et d’autre part, par le gaz naturel produit sur le terminal méthanier de Dunkerque LNG.
À pleine puissance, la centrale est capable de fournir la totalité des besoins en électricité du site ArcelorMittal, le surplus pouvant être réinjecté sur le réseau national.

La méthanisation en plein développement
Le territoire dunkerquois est à la fois industriel et agricole. Une particularité qui lui permet de disposer de nombreux gisements de biomasse, agricoles et agroalimentaires, indispensables aux projets de construction d’unités de méthanisation. À cela s’ajoute la collecte des déchets ménagers, qui peuvent, eux aussi, être valorisés dans la filière méthanisation. La Communauté urbaine de Dunkerque (CUD) et la Communauté de communes des Hauts-de-Flandre (CCHF) sont particulièrement attentives aux projets privés qui émergent, dans ce domaine, et se sont engagées à les accompagner au mieux, tant dans les démarches administratives que pour favoriser leur acceptabilité par les riverains. Sur le territoire dunkerquois, quatre exploitations agricoles ont déjà démarré des unités de méthanisation : Nord Metha, Lievin Biogaz, SCEA Les Trois Chênes et Monsterleet. Plusieurs autres projets sont déjà fonctionnels comme :
- Une unité de méthanisation à partir des boues issues du raffinage et de la glycérine issue de la fabrication de biodiesel chez Ch. Daudruy Vancauwenberghe et Fils.
- Un démonstrateur de biogazéificateur (à partir des déchets plastiques non recyclables) chez Econox.

Des sites de plus en plus nombreux
Utiliser les effluents d’élevage, des résidus de cultures… pour produire du biogaz, l’idée séduit de plus en plus d’exploitants agricoles. Une trentaine d’unités de méthanisation fonctionnent déjà dans le Nord-Pas-de-Calais et 130 projets sont actuellement en cours de développement à l’échelle des Hauts-de-France. Une tendance qui devrait encore s’accroître dans les années à venir. Le territoire Dunkerquois, très rural dans sa partie sud, est concerné au premier chef.
« Il y a une réelle volonté de développer la méthanisation dans le territoire très agricole que sont les Hauts-de-France.
La Communauté de communes des Hauts-de-Flandre et la Communauté urbaine de Dunkerque suivent avec beaucoup d’intérêt les projets portés à sa connaissance. « Actuellement, une unité de méthanisation par cogénération fonctionne déjà à Herzeele et deux autres à Volckerinckove sur deux exploitations distinctes. Sur l’une d’entre elles, un projet d’unité de méthanisation avec injection sur le réseau est en cours. Par ailleurs, nous suivons actuellement deux autres projets à Wormhout et à Quaëdypre »